Plusieurs des récits présentés dans ce numéro (de L’autre Espace) exposent quelque chose qu’on
pourrait nommer la « face sombre » des médicaments psychiatriques et des pratiques médicales qui
les entourent. Comme une médaille, l’expérience de la médication psychotrope a deux côtés. Dans ce numéro, le comité éditorial a souhaité faire une place particulière à la parole des personnes premières concernées au sujet de ce côté plus sombre. En exposant différents vécus et rapports à la médication psychotrope, le RRASMQ souhaite nous faire réfléchir aux enjeux entourant la médication, nous interpeller, comme citoyen·ne·s et comme organisations, en vue de contribuer à l’exercice d’une
vision critique.